Graham WOODROFFE

Dear Nicole and family. So very sorry for your loss of lovely Graham. Sending you all our love Victoria, Kate and her children.

A Nicole et à toute la famille de Graham,

Aymeric et moi-même vous envoyons nos plus sincères condoléances pour la disparition de Graham.
On aurait tellement aimé revoir son sourire rayonnant, discuter avec lui des français, des anglais, se moquer de nos différences, de nos travers respectifs et de partager cet humour anglais que l'on adore car il nous promène dans des contrées absurdes et rocambolesques. Ce sont ses discussions qui restent avec nous Graham. Nous relirons avec un sourire en coin tes écrits et avec beaucoup de tendresse. Julie & Aymeric

Nous avons toujours connu Graham, ayant grandi en témoin de cette indestructible amitié qu’il entretenait avec nos parents.
Graham était une belle personne, de celles dont la présence apaisait. Nous nous souviendrons de sa gentillesse, sa curiosité, ses anecdotes de vie, son impressionnante culture et son humour anglais. Son côté sportif aussi, nageur solitaire et danseur appliqué avec Nicole. L'eau et le feu en somme.
So british definitely. So frenchy however.

Nicole et Graham étaient indissociables pour nous, comme un nom composé, une entité. Un tiret d'union entre leurs prénoms comme le trait d'union que nous avons construit avec leurs enfants, partenaires privilégiés de nos enfances et nos adolescences.

Nous garderons particulièrement en mémoire l’amitié si forte qui vous unira toujours vous, Graham, Nicole, Josy, Jean-Yves, Agnès et nos parents. Même après, vous vous appellerez toujours les copains d’abord…

Nicole, Sébastien, Olivia, nous pensons très fort à vous et sommes de tout cœur avec vous dans cette épreuve.

Hello Graham, ou Hi Graham,
C’est ainsi que je commençais mes messages quand, ayant lu Paris diaries en anglais pour m’entraîner dans le maniement de cette langue, je t’écrivais (toujours en anglais, sans doute parfois approximatif…) pour te faire part de mes impressions ou t’adresser un petit clin d’œil, notamment sur ce qui m’apparaissait un sujet d’intérêt récurrent dans ta prose. C’est avec plaisir que je me suis laissé emporter dans ta vie via tes écrits, à l’écoute de tes coups de cœur et de tes coups de griffe, de tes réflexions sur l’existence comme de tes anecdotes du quotidien.
Merci pour ces échanges savoureux, riches de sensibilité.
Goodbye Graham !

Nicole et moi sommes amies depuis longtemps, mais je n'ai connu Graham que ces 5 dernières années, période pendant laquelle je l'ai aidé pour la version française de son "Journal parisien des années 90". Ce qui donnait lieu régulièrement à des échanges à propos de chacun sa langue maternelle, puisque nous connaissions bien aussi la langue de l'autre, et que nous étions tous deux soucieux d'en exprimer les nuances - Nicole n'était jamais loin pour nous départager s'il y avait lieu ! L'exercice me plaisait beaucoup, car j'apprécie le style de Graham en Anglais, la façon vivante, colorée, enjouée parfois dont il rapporte ce qu'il observe: les gens, les attitudes, les lieux. Et puis ce souci toujours d'imaginer ces mêmes lieux à une autre époque, de repérer et d'explorer les traces, voire les stigmates de ce passé. Souci de chercher d'où il vient, de mettre concrètement ses pas dans ceux de ses ancêtres, et aussi dans les pas de Pepys, qui inspire son Journal - Quels moyens de transport? A pied souvent : et alors en empruntant quel itinéraire? Combien de temps cela lui prenait-il?
Il écrivait aussi pour un hypothétique homme du futur se posant un jour les mêmes questions que lui à propos de notre époque, et qui le lirait... Curieux en même temps du passé et de l'avenir, il avait à coeur je crois d'être un passeur, enjambant la durée trop courte d'une génération.
Et puis, Graham était un homme sensible et attentif aux autres, fin et cultivé sans ostentation. Un ami généreux qui nous manque.